La perversion de l'effort
- Sylvain DEROO

- 30 sept.
- 2 min de lecture

Quand on évoque la notion de perversion de l’effort en Etio, on pense intuitivement à celui ou celle qui a un rapport perturbé à l’action que ce soit par inhibition ou par volontarisme exacerbé.
En étendant le concept, on retrouve celui ou celle pour qui l’investissement dans le
changement est défaillant.
Vouloir changer est d’abord une décision personnelle (et elle n’est même que cela). C’est un effort et même parfois une épreuve très douloureuse au sens où on vient se heurter à un principe d’homéostasie qui est censé assurer la survie… Pour être plus précis, c’est ce que votre mental vous fait croire car il s’est construit sur des souffrances affectives qui sont devenues une « raison d’être ».
On perçoit dès lors la difficulté à s’engager dans la voie du changement.
Sans ouverture affective, sans ouverture au partage de souffrance (et ça ne fait pas mal…), point de salut. On reste alors dans une illusion de mutation parfois entretenue par une répétition de séances où il ne se passe rien ou pas grand-chose. Dans sa version caricaturale, on se retrouve même avec la célèbre formule « après tout ce que j'ai fait... » qui ne vient traduire que le fatalisme engendré par l’absence d’ouverture affective d’un individu qui ne peut penser avec son cœur.
Dans sa version augmentée, on va rencontrer celui ou celle qui fait porter sur l’autre la responsabilité de ces propres échecs y compris thérapeutiques.
On pourrait ici évoquer le contexte sociétal où la règle du « tout, tout de suite » prédomine mais cela serait faire fi de la part de responsabilité individuelle de chacun dans sa propre évolution.
La séance d’étiomédecine vous permet de restaurer cet accès au monde affectif et le jeu en vaut toujours la chandelle….

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